PARIS (Reuters) - Une prise d'otages dans une agence bancaire du Marché d'intérêt national de Rungis s'est achevée sans dommages mardi après quelques heures grâce à une négociation menée par des policiers, apprend-on à la préfecture du département et de source policière.

Deux malfaiteurs qui s'étaient retranchés avec six personnes dans les locaux de la banque LCL, ex-Crédit lyonnais, en milieu de matinée ont accepté de se rendre environ quatre heures plus tard au Raid, unité d'élite de la police.

"Tout s'est passé sans violence, avec le plus grand professionnalisme et le sang-froid de la police nationale. Les otages ont été libérés et les malfaiteurs interpellés", a-t-on déclaré à la préfecture.

Arrivés en scooter, les deux malfaiteurs armés avaient dès les premières discussions avec un négociateur de la police accepté de laisser partir les trois femmes qu'ils retenaient, gardant deux clients et un employé de la banque.

Après d'autres discussions, ils ont libéré les trois dernières personnes et ont accepté de se rendre. Des témoins ont vu ensuite les policiers sortir avec un des hommes, maîtrisé. Aucun détail n'était disponible dans l'immédiat sur les deux hommes et le but de leur entreprise.

Le Marché d'intérêt national de Rungis, qui a remplacé les "halles" de Paris, est le plus grand d'Europe. Situé au sud de Paris près de l'aéroport d'Orly, ses accès sont surveillés et fermés par des portiques de sécurité.

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